E. Belin refuse de recevoir les employés du camping alors qu’ils seront ses salariés le 1er janvier.
Les faits sont là et irréfutables :
7 juillet 2022 – conseil Municipal – vote de la résiliation du contrat de concession du camping :
- Une cinquantaine d’employés sont présents, silencieux, respectueux des débats.
- Ils assistent au vote qui résilie le contrat de concession et par conséquent met fin à leur contrat de travail !
- Pourquoi Mme Le Maire n’en profite-t-elle pas pour dire quelques mots de réconfort aux hommes et femmes qui seront ses employés d’ici peu ? Non, rien , aucune attention !
Août, septembre, octobre, novembre : les employés écrivent à Mme Le Maire à plusieurs reprises pour demander une réunion et des explications sur leur futur. En vain !
Car ils sont inquiets :
- la Mairie a annoncé que un Repreneur (un grand groupe probablement) allait reprendre le camping. Conservera-t-il tous les emplois ? A quelles conditions ?
- Puis le 3 novembre, lors du Conseil Municipal, E. Belin annonce un revirement, ce sera la Mairie qui reprend le camping.
L’angoisse saisit les employés, comment vont-ils être traités par un Maire qui refuse de les recevoir depuis maintenant plus de 3 mois ?
Ils ont un contrat de travail avec la société privée, SARL Dauga Frères. Ce contrat s’éteint automatiquement à la fin de la DSP le 31 décembre. Que va-t-il se passer ensuite ?
Ils deviennent employé municipal, avec statut de fonctionnaire ? Quel salaire, quel système de congés ? quel système de retraite ? Comment sont gérées les heures supplémentaires en saison ? Qui est leur chef ? Qui approuve les dépenses ? Comment se passent les nouvelles embauches ?
Qui fait les plannings des équipes ?
Pour ceux qui sont logés sur place dans des chalets et cottages du camping, que va-t-il se passer le 1er janvier ? auront-ils encore un toit ? Est-ce que Dauga va retirer ces hébergements dans lesquels ils habitent ?
Pourtant, ni E. Belin, ni le Directeur Général des Services, ni l’Adjoint en charge du Tourisme ne se réuniront avec les employés !
Précision :
En fait, Mme Le Maire avait proposé une réunion aux salariés …
Jugez par vous-même : elle propose le jeudi 8 décembre à 15h … à l’heure de l’audience au Tribunal !
Le DGS, patrice Le Nay, écrit le 28 novembre à 18h54 :
« je vous informe que nous décalons la réunion prévue initialement le 1er Décembre.
Au regard des difficultés pour trouver des disponibilités dans l’agenda de Mme BELIN, et afin d’expliquer au vite aux salariés repris au 1er Janvier 2023 par la régie, je vous propose de nous retrouver en mairie JEUDI 8 DECEMBRE à 15h00. » (voir email complet ci-dessous)
Or jeudi 8 décembre, 15h est la date et heure de l’Audience au Tribunal de Pau, qui va décider de la validité de la Résiliation ou non.
Et bien sûr Mme Le Maire y participe, comme l’ensemble des salariés de Blue Océan.
Quel cynisme de proposer cette réunion sachant que les employés refuseront et que Mme Le Maire ne peut y être de toute façon.
Mais le mépris ne s’arrête pas, le lendemain matin le DGS annonce à 11h34 que la réunion doit être repoussée au 14 décembre (15 jours avant la reprise effective), et explique :
« Je suis contraint de décaler le rendez-vous proposé le 8 décembre car il s’avère que les élections professionnelles programmées à cette même date vont nécessiter ma présence et celle d’élus plus longtemps que prévu initialement. » (voir email complet ci-dessous)
Donc la veille à 18h54, M. Le Nay ne savait pas qu’il devait participer aux «élections professionnelles » ?
Le Tribunal de Pau ne s’est pas trompé dans son jugement en considérant que la « reprise de l’ensemble des salariés ne peut être regardée comme acquise ».
Extrait Ordonnance du 20 décembre 2022. (page 9)
Le Tribunal a bien perçu les manipulations de la Mairie et le peu de cas que fait Mme Belin de ses futurs employés.
Que penser de ce comportement ? est-ce digne de la part d’un Maire qui « agit pour le bien des ondrais » comme elle le répète à tout bout de champ ?
Comment E. Belin a-t-elle pu devenir Présidente du Bassin de l’Emploi … ?
En effet, le 29 septembre dernier, Mme Belin – déjà Vice Présidente du Conseil départemental des Landes, chargée de l’économie sociale et solidaire (ESS) devenait Présidente du bassin d’Emplois du Seignanx, et déclarait : « qu’elle mettra toute son énergie dans l’exercice de cette nouvelle tâche en veillant à ne laisser personne au bord de la route dans le contexte de crises multiples traversées ». (Voir article Sud Ouest)
Manifestement, les hommes et femmes qui travaillent au bord de la route de la Plage à Ondres ne sont pas concernés … ! Faut-il en rire ou en pleurer ?
Une situation qui n’a absolument aucun sens … avec ce genre de personnes en charge de la gestion de nos villes et villages, on comprend l’état de l’endettement de la France et on trouve réponse à la question de Einstein sur l’infinitude de la bêtise humaine.