La maire d’Ondres, Eva Belin, tente une nouvelle fois de réécrire l’histoire. Alors qu’elle a perdu trois procès successifs, elle prétend aujourd’hui que la situation actuelle correspond exactement à ce qu’elle souhaitait depuis le début. Pourtant, la vérité est tout autre : elle voulait reprendre le camping en 2021, puis en 2022, mais la justice a tranché et a annulé ses décisions illégales.
Dans le dernier magazine municipal (n°105, page 34), Mme Belin ose affirmer que tout s’est passé selon son plan. Or, en réalité, la justice a refusé la résiliation anticipée du contrat et a confirmé que la concession se poursuivrait jusqu’à son échéance naturelle, en octobre 2025. Un véritable camouflet pour la municipalité, qui tente aujourd’hui de le transformer en victoire.
Retour sur les faits : une obstination illégale
En octobre 2021, Mme Belin tente une première fois de résilier la concession du camping municipal, affirmant qu’elle voulait en reprendre la gestion immédiatement. Mais, face aux difficultés d’organisation et au manque de préparation de la mairie, cette tentative échoue rapidement.
En juillet 2022, elle revient à la charge avec une nouvelle décision de résiliation, cette fois pour une reprise au 1er janvier 2023. Officiellement, elle justifie son choix par des considérations financières et stratégiques, prétendant que la commune pourrait obtenir 300 000 à 400 000 euros de redevance annuelle en changeant de gestionnaire.
Mais cette affirmation est rapidement contredite (Extrait du journal Sud Ouest et Extrait de Ramdam) Aucun camping municipal comparable ne verse une telle redevance, et le tribunal va bientôt confirmer que les arguments avancés par Mme Belin ne tiennent pas la route.
Trois défaites judiciaires successives
Dès décembre 2022, la justice administrative suspend la résiliation en référé, estimant qu’il n’y a aucune urgence ni « intérêt général » d’ interrompre le contrat avant son terme.
En mars 2023, le Conseil d’État, plus haute juridiction administrative, confirme cette suspension et invalide la résiliation décidée par la mairie.
Enfin, en février 2025, le tribunal administratif rend son jugement définitif : la résiliation de la concession est illégale. Mme Belin et son équipe ont donc perdu sur toute la ligne. Le contrat ira bien jusqu’à son échéance initiale, en octobre 2025.
Ceci est le titre de l’article ! Est-ce de l’humour de la part de la municipalité ?
Camping l’hiver ? Alors que le camping municipal, géré par le concessionnaire fonctionne habituellement des vacances de Pâques à la fin des vacances de Toussaint, voici que la nouvelle patronne – Mme Belin- va ouvrir son camping en hiver. Quelle idée brillante ! Est-ce que la municipalité fournira les moufles et les doudounes aux clients ?😊
Un discours malhonnête pour masquer l’échec
Aujourd’hui, plutôt que d’admettre son erreur et ses échecs devant la justice, Mme Belin tente de manipuler l’opinion publique en prétendant que la situation actuelle correspond à ce qu’elle voulait depuis le début.
Elle affirme que la commune a « préparé de longue date » la reprise du camping en 2025. Pourtant, c’est totalement faux :
Elle voulait reprendre le camping dès 2021, puis dès 2022, sans attendre la fin du contrat.
La justice l’a empêchée en annulant toutes ses tentatives illégales.
Elle a perdu trois procès successifs, qui ont confirmé que la concession devait aller jusqu’à son terme.
Comment peut-elle aujourd’hui prétendre que tout se déroule comme prévu ?
Une gestion inquiétante pour l’avenir
La reprise du camping par la municipalité n’a rien d’un projet mûrement réfléchi, comme elle tente de le faire croire. Si la mairie avait voulu préparer sérieusement cette transition, elle n’aurait pas cherché à rompre illégalement le contrat en 2021 et 2022.
D’ailleurs, des questions cruciales restent sans réponse :
Quel est le budget prévu pour gérer le camping en régie municipale ?
Qui va financer l’achat des mobil-homes ?
Comment seront gérés les emplois des saisonniers et le personnel ?
Quel sera l’impact sur les finances locales ?
Peut-on voir le fameux “business plan “ qui justifie la création de la Régie, avec 4 élus pour le diriger ?
Mme Belin a déjà montré qu’elle était incapable d’anticiper et de gérer correctement cette transition. Comment peut-on lui faire confiance pour mener à bien la gestion d’un camping générant plus de 3 millions d’euros de chiffre d’affaires et employant plus de 50 saisonniers ?
Les Ondrais méritent la vérité
Mme Belin et son équipe ont obtenu la confiance de la majorité des électeurs en 2020 (1 070 votes en leur faveur au second tour des municipales). Aujourd’hui, ils trahissent cette confiance en manipulant les faits et en tentant de masquer un fiasco judiciaire et financier.
Plutôt que de diffuser une communication trompeuse pour dissimuler ses erreurs, la municipalité devrait rendre des comptes aux citoyens. Mme Belin a dépensé des sommes considérables en procédures judiciaires inutiles, et son acharnement a fragilisé un établissement qui constitue le moteur du tourisme local.
Les Ondrais ont le droit de savoir combien d’argent a été gaspillé dans ces décisions absurdes et quelles seront les répercussions sur l’avenir du camping. Ils méritent une gestion transparente et responsable, loin des manipulations et des fausses victoires.
Mme Belin a perdu sur tous les plans et tente aujourd’hui de maquiller sa défaite en succès. Ne nous laissons pas tromper.
Ceci est la photo illustrant l’article !
Elle laisse entendre que le nouveau camping municipal permettra de faire du camping sauvage, de couper son bois, et de faire son feu ? 😊 Voila une autre idée brillante de la nouvelle patronne du camping !😊